Nana Linêa

Nourrie à la musique tsigane, au classique et surtout à la chanson française, elle a sérieusement attrapé le virus vers l'âge de 8 ans en fréquentant des artistes de sa Drôme natale. Si elle a hésité longtemps à suivre des cours de chant ("J'apprenais des chansons par coeur, je bavais devant Fame, mais je gardais les pieds sur terre, je savais que ce n'était pas un métier facile"), elle a pratiqué plusieurs années le théâtre, la danse et le dessin.
Cette ouverture et cette curiosité culturelle lui ont donné une densité d'interprète, perceptible tant dans une révolte-émotion à la Michèle Bernard du grand soir (Alors c'est fini), que dans l'exaspération féminine pas triste d'une Amélie-les-crayons au petit matin (La garde-robe d'Elisabeth). Un souci permanent d'être proche du public, qui a même conduit cette éternelle indécise à écrire ou co-écrire des premiers couplets très prometteurs (A la traine, J'me perds), pierres inaugurales d'un futur répertoire original qu'elle appelle de ses voeux.
Daniel Pantchenko


DVD TDS n°5 invitée par Gérard Morel


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